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L'intervention du CONSEILLER DU SALARIE ne peut être légitimée que par une demande expresse du salarié.

N'hésitez-pas: FAITES-VOUS ASSISTER par un CONSEILLER !

Il n'est pas indispensable, bien entendu. Même dans sa mision, il ne sauvera sans doute rien, d'autant qu'il n'est pas le messie... Mais il vous sera utile, à un moment où dans votre tête s'entrechoquent bien des reflexions contradictoires.

Ne vous privez pas de ce (dernier ?) petit plaisir: voir votre (futur-ex) employeur en face de quelqu'un dont la présence l'irritera au plus haut point !

Soyez sûr que son discours en sera changé...

Vous allez voir pourquoi.


Investi d'une fonction particulière dans l'intéret des travailleurs employés dans les entreprises dépourvues d'institutions représentatives du personnel,

le conseiller du salarié ASSISTE, INFORME sur l'étendue de ses droits, CONSEILLE - gratuitement - le salarié convoqué, au moment important, difficile, où l'employeur lui expose griefs ou motifs du licenciement et lui demande éventuellement des explications.

Le conseiller - qui exerce sa mission dans le DEPARTEMENT où est établie la liste - va VOUS ACCOMPAGNER physiquement sur le lieu de la convocation, l'employeur ne pouvant refuser sa présence, dès lors qu'il aura été prévenu de cette assistance.

Dernier intervenant extérieur (acteur ?!)dans le processus de licenciement, le conseiller n'a pas pour vocation de rester muet; il va pouvoir INTERVENIR lors du débat, et donner son AVIS sur la situation présentée.

Bien entendu, il ne le fera que dans le cadre défini par sa mission et celui de la préservation de vos propres intérêts.

Vous devinez là tout l'intérêt, pour la compréhension de votre affaire, d'avoir déjà rencontré le conseiller, afin que vous l'ayez bien mis au fait des ENJEUX ou du "cadre" de votre situation.

Certains auraient voulu ne voir en la présence du conseiller du salarié qu'une "ASSURANCE TOUS RISQUES" POUR L'EMPLOYEUR contre d'éventuels défauts de procédure: "Attention, Monsieur, vous licenciez mal votre employé!..."

Ceux-là se trompent lourdement: ce serait, au pire, reléguer le conseiller du salarié au rang de simple "auxiliaire d'exécuteur de basses oeuvres", et au mieux à celui de "voyeur de ruptures" ou "d'aide - fossoyeur d'emplois".

Rien de tout celà: le conseiller du salarié n'est ni le "gardien du Temple", ni une des "Oies du Capitole".

Ce n'était d'ailleurs pas l'intention initiale du LEGISLATEUR.

Ce n'est pas non plus la lecture que je fais de ma mission, que je pratique de façon DYNAMIQUE!

 

Le conseiller peut - ce n'est pas une obligation - rédiger un COMPTE RENDU de l'entretien à l'issue de celui-ci, en sa qualité de témoin.

Ce document pourra être produit en justice.


Il n'est pas fait interdiction au conseiller du salarié de TEMOIGNER devant la juridiction prud'homale, dès lors que son témoignage ne porte pas sur des faits couverts par le SECRET PROFESSIONNEL.

 

Rien ne s'oppose à ce que le conseiller du salarié puisse (hors le cadre de sa mission de conseiller) DEVENIR le DEFENSEUR PRUD'HOMAL du salarié qu'il a assisté lors de l'entretien: mais il le fait alors en tant que DELEGUE SYNDICAL (défenseur prud'homal), s'il est mandaté spécialement à cette fin par son Organisation Syndicale. ( voir page "prud'hommes").

 
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